top of page

Sou FUJIMOTO

invité à la Serpentine Gallery 2013

présent jusqu'au 20 Octobre 2013

Né en 1971 Sou Fujimoto est un architecte japonnais, diplomé en 1994 de la faculté d'ingénierie de Tokyo. En 2000 il ouvre sa propre cabinet d'architecture. Il commence à se faire connaître en 2005 en remportant l'Architectural Review Awards (concours international) dans la catégorie Jeunes architectes.

" Son design architectural, toujours à la recherche de nouvelles formes et de nouveaux espaces est entre la nature et l'artifice. "

Cette année, c’est l’architecte japonais Sou Fujimoto qui s’y colle. Et la dématérialisation est à l’honneur avec cet espace aux frontières floues. Un questionnement sur l’architecture, sur notre rapport au bâti, ce qui délimite un espace. Espace bien délimité, aux limites de plus en plus floues au fur et à mesure qu’on s’en approche, et dans lequel on est rentré sans même s’en rendre compte.

Tel

un nuage

Ce nuage est installé sur la pelouse de "Kensington Gardens", il couvre 350m² d'une structure tridimentionnelle proliférante constituée de tubes d'acier laqué blanc et de sections carrées de 20mm. Très préoccupé par les relations entre l'architecture et son environnement, Sou Fujimoto a conçu ici un projet poétique et léger. La simplicité du pavillon corespond bien avec la volonté de l'architecte de tisser un lien permanent entre la géométrie de l'édifice et l'environnement végétal du parc.

« Le pavillon sera une structure délicate, en trois dimensions, dont chaque unité sera composée de barres d’acier fine. Il formera un anneau irrégulier semi-transparent, protégeant simultanément les visiteurs contre les éléments tout en leur permettant de continuer à faire partie du paysage. L’empreinte globale sera de 350 mètres-carrés et le pavillon aura deux entrées. Une série de terrasses étagées fournira des sièges qui permettront au pavillon d’être utilisé comme un espace social flexible et polyvalent. »

Des marches de verres sont insérées dans la structure pour proposer aux visiteurs une déambulation spaciale.

La trame est toujours visible mais elle est passée de deux à trois dimensions - jusqu’à devenir bâtiment elle même. Obtenir du moelleux à partir d’une forme géométrique peut sembler complètement paradoxal. Pourtant, l’architecte japonai est parvenu à construire une structure à la complexité séduisante à partir du système le plus simple possible, mêlant une série de profilés en acier peints en blanc à des surfaces en verre. 

SOU FUJIMOTO, C'EST AUSSI ...

bottom of page